CREUSET TOGO a renforcé les jeunes des préfectures de Sotouboua et Mô lors des séances de conduite de la méthodologie « Champions of Change ». Démarrées le 06 août 2022, les séances au nombre de six (06) se poursuivent jusqu’au 13 août 2022 à l’endroit des clubs extrascolaires « TEOUVEMA » d’Adjengré ; « ALEYA TABALA » de Tchébébé et « RESPECT » de Djarkpanga.

Les six séances sont réparties entre les trois clubs à raison de deux séances par club. Ces activités qui visent à amener les enfants/jeunes membres des clubs à promouvoir le changement pour l’égalité de genre et les droits des filles/jeunes femmes au sein de leurs communautés, vont toucher 75 enfants/jeunes dont 41 filles (Sotouboua : 50 enfants/jeunes dont 26 filles ; Mô : 25 enfants/jeunes dont 20 filles).
Les activités ont été animées à travers une approche participative pour créer un climat de confiance et se présentent comme suit : Entre vérité et fiction sur la violence à l’égard des femmes (activité 4 du Module 4 des garçons) ; Prendre soin de soi (activité 4 du Module 3 des filles) ; Prévenir la grossesse chez les adolescentes : pourquoi et comment ? (Activité 4 du Module 4 des filles) ; Prévenir les IST (Activité 5 du Module 4 des filles).
Tous les modules développés par les facilitateurs, invitent les Champions du Changement à imaginer un monde d’égalité. Les filles particulièrement ont été renforcées sur la connaissance des faits de base sur les IST et le VIH / SIDA afin de les rassurer qu’elles ont le droit de se protéger contre les IST. Elles sont également été amenées à valoriser leur droit à la grossesse par choix, et non par hasard ou obligation ; puis à valoriser les avantages de retarder la grossesse.
« Être apprentie m’a donné la chance d’appartenir à ce club et c’est une belle occasion pour moi d’apprendre beaucoup de choses qui sont utiles pour moi-même. J’ai appris par exemple qu’aller uriner juste après un rapport sexuel évite la grossesse est une idée fausse. Pourtant c’est ce que tout le monde dit ici. Tout ce que je viens d’apprendre, je vais le partager avec mes camarades dans l’atelier et mes amies du quartier pour que quelqu’un ne soit pas surpris plus tard par les fausses croyances » propos d’une filles apprentie couturière à Djarkpanga.
A travers de tels propos, le constat est clair : les mythes, les croyances et les normes communautaires sont sources de violences de genre.
Les activités ainsi réalisées s’inscrivent dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », avec l’appui technique de Plan International à travers l’Agence Suédoise de Développement International (ASDI).

 

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