Droit de l’enfant à une identité
Chaque enfant a le droit d’avoir un nom, une nationalité. Il a droit à une famille, d’être entouré et aimé.
C’est l’un des droits de la Convention internationale des droits de l’enfant : dès la naissance, l’enfant a le droit à un nom et à une nationalité. Il a le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux, dans la mesure du possible (articles 7 et 8).
Pourtant, chaque année, des millions de naissances ne sont pas enregistrées dans le monde. Et au Togo, la situation n’est guerre reluisante en dépit de l’existence d’un cadre juridique et institutionnel qui instruit chaque parent à déclarer l’enfant à la naissance.
Selon l’Enquête Démographique et de Santé au Togo (EDST), comptant pour la période 2013-2014, 40% ne disposent pas d’actes de naissance dans notre pays.
D’où le projet Droit de l’enfant à une identité élaboré par l’ONG ONG Bornefonden et exécuté par certains organisation de la société civile.
Objectif : mener des actions de plaidoyer et de sensibilisation pour garantir à tous les enfants une identité juridique, par l’enregistrement des naissances et aboutir à l’horizon 2030 à une société où tous les enfants ont un acte de naissance de qualité
A travers ce projet il a été question d’amener les autorités togolaises à assumer leur responsabilité entre autres en prenant le décret d’application de la loi relative à l’organisation de l’état civile au Togo, un arrêté conjoint pour harmoniser la tarification de l’enregistrement des actes d’état civil, de moderniser le système d’enregistrement des naissances, d’amener les médias tant publics que privés à intégrer le volet état civil dans leurs programmes…