Interpellation d’un individu suspecté d’avoir « volé » cinq enfants dans la préfecture de Vo et de Yoto dans le sud Togo.  L’information a tourné en boucle sur les réseaux sociaux accompagnée des photos des enfants en question plus celui du trafiquant.  Les faits remontent au 11 et 12 novembre de ce moi. En effet, « selon les témoins, en pleine nuit, le présumé trafiquant  a volé 2 enfants dans les contrées de Djeta  et s’est rendu ensuite à Tabligbo pour y voler trois autres.

Alors qu’il amenait les enfants à Aného (ville frontalière entre le Togo et le Bénin), il sera arrêté par une patrouille de la gendarmerie à hauteur d’Anfoin. Le monsieur et les 5 enfants sont conduits ensuite à  la gendarmerie d’Aného. Il serait membre d’un réseau de trafiquants d’enfants qui opère dans la sous-région. Les témoignages indiquent que le monsieur disposerait de bagues magiques qu’il met aux doigts des enfants pour les envouter. Ce qui oblige les enfants à le suivre comme s’il était un membre de la famille. C’est le lieu d’appeler à la vigilance des parents qui doivent bien surveiller et prendre soin de leurs enfants en cette période de fin d’année. » (www.togobreakingnews.info)

Ces faits, c’est-à-dire le trafic d’enfants sont bien réels et se présentent sous différentes formes. Ici il s’agit d’un « vol » d’enfants c’est à dire le trafiquant a bien sa méthode pour s’emparer de ces mineurs sans passer par les parents. Ailleurs c’est avec le consentement des parents que les enfants sont livrés à des individus qui leur promettent en retour des sommes d’argent. La finalité de tous ceci c’est de convoyer ces enfants au Nigeria où ils deviennent des esclaves, forcés de travailler de jours comme de nuit dans des conditions inacceptables.

Au début de cette année 2016, l’ONG Creuset Togo a eu déjà à gérer des cas pareils. Un groupe d’enfants a été appréhendé dans le nord du pays alors qu’il s’apprêtait à rejoindre le Nigeria via le Bénin.

C’est inadmissibles que cela puisse continuer à ce jour. Les auteurs de ce genre de trafic méritent des sanctions à la hauteur de leur forfait. L’enfant est un être humain qu’on ne peut en aucun cas vendre. Il a des droits que nous sommes censés connaître. Ce n’est pas parce qu’il est « petit » donc incapable de réagir, incapable de s’opposer à nos décision qu’on doit se permettre de le traiter comme un animal.

Il faut que cela s’arrête. Si vous êtes témoin d’une situation où la vie de l’enfant est en danger ou ses droits bafoués, n’hésitez pas à saisir les unités de police et de gendarmerie ou les ONG spécialisés. Elles prendront les mesures nécessaires pour intervenir et sauver le cas.

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