Une expérience de quelques mois seulement  qui nous amène à un petit coup de gueule en cette fin d’année.

Quand on évoque le phénomène de la « faim », c’est souvent dans nos pays. Mais nous pensons que « La faim » ne devait pas exister dans ce dans ce monde encore moins sur le continent . Car nous avons tous à notre disposition dans nos pays pour offrir de la nourriture à tout le monde et surtout  à nos enfants.  Imaginez-vous un enfant qui a faim ? Ce n’est pas du tout imaginable. La faim est une chose contre laquelle  nous devons tous œuvrer.  Ventre affamé n’a point d’oreilles. Cette maxime si populaire  n’est pas anodine. Elle est  à la base de bien de problèmes dans nos pays. Nous devons donc travailler à éradiquer la faim ! Mais comment ?

Une ouverture d’esprit et une ferme volonté d’améliorer notre quotidien et nous parviendrons à résoudre ce  problème  dans nos communautés. Nous disposons dans nos pays de larges surfaces de terres exploitables avec des conditions climatiques acceptables.  Il suffit d’une mise en commun des moyens communautaires aussi modestes soient-ils pour faire un bon puits ou forage   grâce auquel l’on pourrait faire des cultures en toute saison. La culture en toute saison avec tous ses avantages procurera à coup sûr des moyens à chaque membre de la communauté pour subvenir à ses besoins surtout ceux liés à l’alimentation.  L’eau c’est la vie. Et c’est vrai, sans l’eau nous n’existerons point. L’eau  c’est l’essence de l’homme à tout point de vue. Un forage, un puits pour une communauté c’est un chance de développement pour les membres de cette communauté.  Nous avons fait l’expérience avec un petit forage effectué dans le centre d’accueil pour KANDYAA et nous pouvons vous dire que si partout dans nos villages il y avait cette possibilité d’avoir de l’eau en permanence, il y aurait moins de soucis en termes d’alimentation et de cherté de la vie.  Grâce donc à un petit forage effectué entre-temps pour la construction du centre d’accueil pour enfant, nous avons entrepris un petit potager où nous cultivons les légumes nécessaires pour faire les repas à nos enfants. Gombo, adema, gboma, laitues

Comme vous pouvez le voir à travers ses images, nous avons au moins le minimum pour épargner la faim à nos enfants.  Et cerise sur le gâteau cette fin d’année 2016 s’annonce très bonnes pour nos petits avec des plats qu’ils n’ont pas l’habitude d’avoir chez eux. De bons repas équilibrés et surtout fait à bases des plantes et cultures biologiques. Ci dessus  les laitues et carottes que vous voyez n’ont reçues aucun élément chimique. Elles ont été entretenues par les déchets des lapins que les enfants élèves au centre.

Merci à ceux qui ont cru qu’il était possible de faire autrement le développement en mettant l’accent sur les enfants.

Merci à nos soutiens et partenaires KiRa depuis l’Allemagne qui a fait de l’enfant l’acteur principal de son existence.

Si vous êtes à Sokodé ou dans les environs et vous avez envie de ces laitues bios à cette fin d’année, n’hésitez pas, contactez-nous très vite.

Pour le moment nous ne livrons pas les laitues bios en Allemagne. Mais nous y réfléchissons et à ceux qui souhaitent consommer les laitues du Centre Kandyaa, nous trouverons une formule pour vous satisfaire.

Alphonse, Technicien agronome du Centre Kandyaa.