Le mercredi 28 Août 2019, les organisations de la société civile togolaise se sont retrouvées dans la salle CEDEAO du CASEF (à Lomé) pour ensemble réfléchir sur comment élaborer une bonne stratégie financière durable  pour  une réalisation efficiente  des programmes sociaux en faveur des communautés.

Organisée par la FONGTO (Fédération des Organisations Non Gouvernementales au Togo) cette rencontre était l’occasion pour Henri VALOT (chef projet du Pro-CEMA) de partager avec les participants sa riche expérience dans le domaine de la mobilisation des ressources financières pour les organisations sociales en Afrique.

En effet, pratiquement toutes les organisations sociales sur le continent font pratiquement font face à un même défi :  comment continuer à exister et à travailler sur le terrain sans l’aide venant de l’extérieur, sans les bailleurs de fonds généralement situés des pays occidentaux. Pour le Togo, pays déjà orphelin de l’aide internationale, tenter d’apporter des solutions à  cette question est déjà une grande avancée à saluer.  Car une organisation sociale ne saurait éternellement compter sur la coopération internationale pour mener en toute indépendance ses actions au profit de sa communauté (notion d’organisation durable)

Dans un exposé assez détaillé, Henri  VALOT aborde la question de la durabilité des organisations à travers plusieurs critères dont le plus important reste la durabilité financière qui  la capacité « continue d’une organisation à générer suffisamment de ressources pour travailler à la réalisation de sa vision ».

Pour cela il faut :

• disposer de plus d’une source de revenus ;
• disposer de plus d’une manière de générer des revenus ;
• réaliser régulièrement  des plans stratégiques, financiers et des programmes d’action régulièrement ;
• disposer de systèmes financiers adéquats ;
• disposer d’une bonne image;
• être claire par rapport à ses valeurs
• être autonome financièrement

Cette rencontre a été très édifiante pour les participants qui ont compris à travers plusieurs développement qu’il est possible de mobiliser autrement les ressources financières en développant surtout des  stratégies innovantes qui intègrent non seulement les acteurs du secteurs privés togolais mais aussi les potentialités de chaque structure.

 

 

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